• 23h00, seule dans ma chambre surplombant la ville. Face à cette grande fenêtre presque béante devant moi, les lumières de la ville clignotent. Les sirènes resonnent dans toute la ville. J'ai l'impression d'être toute petite, infinitésimale presque, tellement cette ville est grande. Je ne suis rien pour personne ici, je ne connais personne...à part le réceptionniste de l'hôtel qui semble être la seule bonne âme dans cette ville. Je décroche le téléphone, mon doigt sur le cadrant...mais je n'ai personne à qui téléphoner. Tans pis. Sur le lit, la télécommande dans la main, je zappe, frénétiquement, pendant une demie-heure.Suis-je la seule dans ce cas-là ? Je claque la porte de ma chambre, je vais boire un verre dehors pour exister.

    Bande son : Mazzy star "Asleep from a day"

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  • Ben voilà, aujourd'hui est un jour de plénitude totale...avec des moments fugaces de bonheur ! Dans l'existance ces moments là se font parfois rares. Ce week-end je rentres au bercail, direction la Normandie. Me réveillé au son du silence de la campagne, à l'odeur du café. Sentir mon père heureux de ce moment avec sa "petite plume". Y a de la bataille de boule de neige dans l'air, je vais coincer mon chéri pour lui en balancer quelques unes et le faire râler. Et ces soirées autour du feu, un verre à la main. C'est le retour de l'enfant prodige (hihi)!!! et moi je vais me laisser faire...La vie est parfois douce comme ça, de toute façon je ne veux pas faire de ce blog un journal glauquesque et déprimant...DON'T WORRY, BE HAPPY ouuuuouuouuouuuu

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  • Nous nous sommes réveillés tôt ce jour là afin de pouvoir partir du port pas trop tard. Le vent est de la partie, un peu trop même et pourtant la météo annonce un vent faible. Nous décidons donc d'attendre que le vent tombe un peu. 12h, c'est l'heure...le vent fait chanter mats et haubans...on dirait presque un chant de baleines. Nous sommes tous silencieux, scrutant l'horizon comme pour y déceler une réponse. Nous nous éloignons peu à peu du port...je regarde derrière moi "au revoir le Lavandou". Les vagues se font de plus en plus fortes. Mais nous faisons confiance au Minoy, vaillant gib'sea de 10 mètres de long. Nous filons sur les vagues, elles se font dures et de plus en plus hautes, les creux atteignent vite 2 à 3 mètres. Au bout d'une heure nous pensons déjà à notre prochaine étape le port de Hyères et ses palmiers. Nous nous rassemblons tous dans le cockpit, les uns à côté des autres et nous commençons à nous détendre à rire même. Nous poussons des cris de joies à chaque vagues passées....une vague un peu plus grosse vient cogner l'arrière du bateau et nous entendons un déchirement. Nous nous retournons tous vers l'arrière...un bout de bois surf seul au milieu des vagues, comme une âme en peine....une partie du safran vient de nous lâcher. Plus de gouvernail pour nous guider. Nous nous regardons tous sans mots dire, c'est le silence total pendant prêt d'une minute. C'est alors un déchainement de hurlements, de mots lâchés, d'énervements...nous sommes encore à 1h30 d'Hyères avec un vent très fort et plus de safran pour diriger le voilier. Le capitaine déclenche le moteur hors-bord et le dirige à bout de bras...le regard noir caché derrière ses lunettes. La navigation est difficile, sa main double de volume au bout de 20 mn. Mais nous n'abandonnerons pas, pas de crossmed rien, nous nous débrouillerons. Nous balancons un saut attaché à un bout afin de stabiliser le bateau. Enfin Hyères se dessine à l'horizon, petit à petit....l'entrée au port sera difficile. Nous nous servons donc de la radio afin de demander de l'aide au port...pas de réponse, nous réessayons en vain....rien. Un petit zodiaque se balade prêt du port, nous lui faisons signe de la main, il se dirige vers nous. Quelques manoeuvres plustard nous sommes à bon port, en joie de toucher terre et d'avoir limité la casse. Ce jour la, les hélicoptères ont dansés dans le ciel jusqu'au soir. Nous on s'en fout, nous sommes au port, un verre à la main....les marins du Minoy V sereins !

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  • Pigalle, le Folies Pigalle...les oiseaux de nuit, et moi papillon diurne !
    Créature fardées, étranges, dansent entre elles.


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